Zoom sur le Palais Princier, auteur d'un bon début de saison, en compagnie de Patrice Rodrigo.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Patrice Rodrigo, né le 10 juin 1969 à Monaco, employé au Palais Princier depuis le 1er mars 1991. Et cette année, je m'occupe de l'équipe de foot de S.A.S. Le Prince Albert II.
Le profil de cette équipe ?
Elle est composée de joueurs allant de 20 ans pour les plus jeunes jusqu’aux plus anciens « mais toujours jeunes », âgés de 43ans. Notre équipe est en pleine progression, il lui manque certes quelques automatismes, mais dans l ‘ensemble, je suis très satisfait du comportement et de l'évolution de mes gars, et cela en très peu de temps. A noter aussi que certains joueurs n’ont jamais évolué en club et cela est tout à leur honneur de se trouver aujourd’hui à ce niveau-là.
Vos points forts et faibles ?
Les points forts de cette équipe sont d'avoir pu surmonter une bonne partie de ses points faibles à savoir la confiance en soi et celle des autres. A partir de là, un groupe homogène est en train de se construire, les gars sont plus tolérants, mieux dans leur peau, meilleurs mentalement et donc plus performants. Pour exemple, on a été dominés ou menés à plusieurs reprises mais ça ne nous a pas empêchés de rester dans la partie et de revenir à chaque fois à la marque. Reste à améliorer le jeu offensif où l'on a souvent du mal à concrétiser les occasions de but. Mais ça va venir, je n'en doute pas.
Le début de saison ?
Dans l'ensemble, il est satisfaisant, avec deux victoires, un nul et une défaite. Nous sommes deuxièmes donc deuxièmes à égalité avec les parkings qui nous devancent de deux buts et sachant qu’il nous reste un matche à disputer contre B.G.E.R le 10 décembre.
Comment se sont passées les années précédentes ?
Elles n’ont pas été faciles, car l’équipe renaissait après une longue trêve. Il a donc fallu composer avec les moyens du bord, à savoir des joueurs déjà expérimentés et des joueurs novices. Beaucoup de temps et de patience ont été nécessaires à Marcel Affetti et Joseph Laudisi, les deux coachs précédents, qui se sont dévoués pendant ces années-là, pour pouvoir ainsi mettre en place un dispositif qui allait tenir la route.
Des individualités font-elles office de locomotives à votre équipe ?
Contrairement à nos aînés, « l'ancienne garde », comme Dédé Brizzi, Alain Rodrigo, Anges Sabatini, Marcel Affetti, Gilles Bandoli « régisseur du Palais », Michel Marrangoni ou Daniel Cocco qui, eux, oui ont vraiment marqué les esprits à cette époque, je pense qu’il est prématuré de citer des joueurs emblématiques dans cette nouvelle équipe du Palais. Certains ont du talent ; j'espère qu'ils se révèleront dans quelques années.
Pourquoi vous êtes vous ré-engagés cette saison ?
Par amour du ballon rond, pour continuer le travail effectué par les coaches précédents, et surtout pouvoir accéder et se frotter aux équipes du Rainier III car actuellement mes gars ont le potentiel et une marge de progression énorme pour évoluer avec l’élite. Pouvoir redorer le blason de l équipe du Palais Princier, c’est notre but. Entre collègues de travail, les atouts sont multiples, on se connaît tous, on discute beaucoup entre nous, car c’est très important d’être à l’écoute de tout le monde, on fait part de nos critiques et on créé ainsi un climat de confiance.
A quelle équipe réputée comparer la vôtre ?
La squadra du Palais Princier ne peut être comparée à celle d’une équipe de ligue 1 ou autre car elle est unique. Comme le Barça (rires) !
Le prochain match ?
Le prochain match contre la B.G.E.R. devra être pris au sérieux comme toutes les rencontres précédentes et à venir, quelque soit l'adversaire, celui-ci doit être respecté qu’il soit premier ou dernier. L'objectif bien sûr sera de gagner, de marquer très vite, de se mettre à l’abri et d'être rigoureux jusqu’au coup de sifflet final.
Un pronostic ?
Je n’aime pas pronostiquer, surtout au Moneghetti où le stade est petit et que, favori ou pas, c’est du 50/50. C’est un peu comme un pari ou jouer à la roulette, on risquerait d’être déçu, c’est une compétition donc tout sera mis en œuvre pour la gagner. En cas de défaite, je veux juste qu'on sorte la tête haute, en ayant tout donné.
