Michel Villas, 30 ans, est le capitaine de Single Buoy Moorings, équipe victorieuse lors de ses trois premières sorties…

 

Michel, pouvez-vous vous vous présenter ? 

Je suis le capitaine de l’équipe depuis la saison 2009/2010. Je m'occupe de la sélection des joueurs, de la formation, de la tactique, des entrainements…

 

Votre équipe  ?

Nous comptons beaucoup de licenciés (40), dont la moyenne d'âge doit avoisinner les 28 ans. Il n'est pas simple de gérer les entraînements avec autant de monde, même si nous ne sommes jamais 40  ; plutôt 25 en moyenne. De bons joueurs constituent notre équipe. Certains ont joué en club dans le passé, d'autres non. Nous avons tendance à nous adapter au niveau de l'adversaire et il faudrait améliorer ça. Un point fort  ? Notre solidité au milieu, je pense.

 

Comment débute la saison ?

Plutôt bien  : nous comptons trois victoires en autant de matchs. 11 buts pour, 1 contre.

 

Comment se sont passées les années précédentes ?

Plutôt bien, même si nous aurions aimé nous maintenir dans le Challenge Prince Rainier III. Avec un peu plus d’efficacité et surtout moins de naïveté dans certains matchs, nous aurions évité la descente. C'est pourquoi on vise la montée cette année. C'est notre objectif.

 

Si vous deviez citer une individualité de votre équipe  ?

Jean-Marie Leoty. Il est beaucoup plus ancien que moi dans l'équipe, il connaît son historique, s'occupe avec moi des sélections, des entrainements… Et c'est un bon défenseur, solide, toujours régulier. Quelques cartons jaunes dans l'année mais on va dire que les arbitres du Challenge ont tendance à dégainer un peu trop vite.

 

Pourquoi vous êtes vous ré-engagés cette saison dans le Challenge Rainier ? 

Rien ne remplace la compétition officielle, l'adrénaline, la motivation… Voilà pourquoi on se ré-engage chaque année. On aimerait bien sûr disputer plus de matchs dans l'année, même si c'est plus facile à dire qu'à mettre en place. Le tournoi à 7 en fin de saison est en revanche très sympa…

 

Présentez-nous l'entreprise en quelques mots ?

C'est le leader mondial de l’ingénierie industrielle pétrolière et gazière et l’un des principaux employeurs privés de la Principauté avec plus de 1200 collaborateurs. 

 

Quels sont les atouts de la pratique du football entre collègues de travail ?

Cela permet de rencontrer des gens de différents départements, des personnes avec qui on ne travaille jamais. Cela agrandit les connaissances au sein de l'entreprise.

Puis nous nous retrouvons autour de repas avant, après le match où lon ne parle que de foot. Puis c'est toujours sympa de représenter son entreprise au sein de la Principauté Monégasque…

 

A quelle équipe professionnelle pourrait-on comparer la vôtre à son échelle ?

Je n'en ai aucune idée. Je vois simplement qu'on essaye de mettre en place un collectif, de relancer et jouer proprement, même si on n'y arrive pas toujours. Nous n'avons pas encore eu l'occasion de vraiment appliquer notre jeu cette saison pour la simple raison que nous avons du mal à jouer sur le terrain du Moneghetti (trop petit à notre goût) et que nous y avons joué 2 de nos 3 matchs.

 

Votre avis sur le prochain match  ?

Nous affronterons CFM, une équipe contre qui nous avons souvent joué et les scores ont toujours été serrés… Vu leur début de saison (3 victoires également), cela risque d'être encore le cas.

 

Un pronostic  ?

Une victoire, 3 à 1.

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