Rémi Lellouche présente l'équipe V.Ships, engagée dans le championnat de Foot 7 depuis cette saison.

 

Pouvez-vous vous présenter  ? 

Je me présente Rémi Lellouche, 28 ans, je suis un peu l’homme à tout faire de l’équipe  : sélectionneur, capitaine, entraîneur, porteur d’eau, coupeur de citrons et accessoirement arrière droit.

 

Votre équipe  ?

Nous avons un groupe d’une quinzaine de joueurs de 25 à 40 ans qui s’améliore au fur et à mesure de la saison. On s’appuie sur une défense groupée qui encaisse peu de buts… si nous arrivons à rester concentrés tout un match. C’est sans doute notre point fort. Dans les points faibles, je dirais notre jeu d’attaque, on ne se projette pas assez nombreux vers l’avant, on a un peu tendance à laisser nos attaquants se débrouiller tout seuls. J’ajouterais également un manque de concentration sur certaines actions faciles qui nous a fait encaisser plus de buts sur des « cadeaux » donnés à l’adversaire que sur des actions réellement construites.

 

Comment se déroule la saison ?

Très bien, beaucoup mieux que prévu. Avant le début de la compétition je ne nous voyais pas aussi haut dans le classement, à lutter pour le titre aussi longtemps dès la 1e année. Depuis ce WE, le titre est maintenant dans la poche de Tour Odeon et c’est mérité, c’est une excellente équipe, clairement au-dessus de nous pour l’instant. Je regrette quand même d’avoir dû les jouer 2 fois à seulement 7 joueurs, on n’a pas pu réellement saisir notre chance. Le rendez-vous est pris pour l’an prochain. On va maintenant se battre pour la 2e place.

 

Un match-référence ?

Le match retour contre AMFM que nous avons joué à 7, dont 3 malades, sans remplaçant. Menés 2-0 à la mi-temps, on a totalement changé l’organisation de l’équipe pour finalement l’emporter 5-3. Un grand moment  !

 

Les leaders de votre équipe  ?

Le groupe est homogène, mais si je dois citer des noms, je commencerais par notre gardien Alessandro Ciocchi, le seul joueur capable de crier sur ses défenseurs pendant l’intégralité d’un match. Le fait d’avoir commencé à jouer avec des boules Quiès dès le 2e match nous a changé la vie. Mis à part ça, c’est un vrai compétiteur qui a horreur de prendre le moindre but, même si le match est déjà plié en notre faveur. Ensuite, je citerais Julien Foriel, sûrement notre meilleur joueur. Un numéro 10, reconverti en défenseur central, excellent tireur de coups francs. Il a marqué sur les trois quarts de ses tentatives grâce à sa finesse «  robertocarlosienne  ». Il s’est également offert quelques buts en solo mémorables. Enfin je dirais notre arrière gauche Elliot Gow. Le fighting spirit à l’écossaise et une faculté à pouvoir marquer de 20m des 2 pieds.

 

Pourquoi vous êtes vous engagés cette saison dans le Challenge Rainier  ? 

C’est la 1e année que nous nous engageons dans le Challenge. Nous avons monté l’équipe de A à Z en quelques mois pour le plaisir, sans réelles ambitions. Peu de temps avant le début du championnat, nous ne connaissions même pas les niveaux/positions des joueurs mais finalement, les résultats aidant, on est vite entré sérieusement dans la compétition. Le championnat est très sympa, assez relevé et bien organisé. Le seul vrai point noir, ce sont les 3 points de pénalité que nous avons reçus, je les ai toujours en travers de la gorge…

 

Présentez-nous l'entreprise en quelques mots  ?

V.Ships Monaco est une société de gestion maritime qui a été créée en 1984. V.Ships est le plus large groupe de services de gestion maritime du monde avec une flotte de près de 1,000 navires de types différents servant plus de 300 clients. C’ est une compagnie internationale avec 70 bureaux installés dans 58 pays et qui emploie 1,900 personnes et environ 25,000 marins. V.Ships fournit en plus de son activité principale, la gestion maritime, d’autres services comprenant la gestion d’équipage, l’activité de la croisière, l’offshore, la gestion de navires spécialisés comme les gaziers, les bateaux de plaisance ou de luxe, les services financiers, commerciaux et d’agence.

 

Quels sont les atouts de la pratique du football entre collègues de travail  ?

C’est assez commun de dire ça mais ça crée des liens rapidement, bien plus vite qu’en ne se côtoyant qu’au bureau. Le hasard a fait que lorsqu’on a cherché des joueurs pour monter l’équipe, on n’a trouvé presque que des directeurs. Ca a donc donné quelques moments de flottement au 1er entraînement… Est-ce qu’il faut dire tu/vous ? Est-ce qu’il faut aller mettre le pied ? Finalement, tout est vite devenu naturel après 2-3 tampons, on a oublié la hiérarchie. Au-delà des entraînements, des résultats plus ou moins bons, c’est ce que je retiendrai de cette 1e année, le fait de pouvoir maintenant parler foot et chambrer des chefs à qui je n’avais jamais adressé la parole avant le 1er entraînement.

 

Quel est votre avis sur le prochain match ? Sur l'adversaire ? Un pronostic ?

Nos 2 prochains matchs sont contre MC Bay qui luttent comme nous pour la 2e place. On espère être en mesure d’avoir une équipe compétitive pour bien finir la saison.

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